Guy-roger NELO mouille le maillot pour gagner le pari du développement de la SODIAC
Créé par leseneve le 11 sept 2017 | Dans : Non classé
Quand certains compatriotes profitent allègrement à tort ou à raison sur les heures normales du travail, surtout de l’État pour vaquer librement à leurs occupations, d’autres respectent, voire se sacrifier, même si cela perturbe leurs temps personnels. C’est le cas qui se présente depuis belle lurette jusqu’ici, au niveau de la Société de Développement des Infrastructures Aéroportuaires de Centrafrique (SODIAC) ou presque tout le personnel converge leurs capacités aux fins de porter haut le flambeau de cette initiative de l’État Centrafricain sur le plan national et international. Elle est placée sous tutelle du ministère en charge de l’aviation civile et du transport aérien à Bangui.
En effet, par la loi n0 12.009, il est créé une société d’État jouissant de la personnalité juridique et de l’autonomie financière dénommée » Société de Développement des Infrastructures Aéroportuaires de Centrafrique » (SODIAC). Malgré les crises socio-politiques qu’a traversé la RCA, la SODIAC continue de faire son bonhomme de chemin. Il suffit de passer en revue les réalisations de celle-ci pour se faire une idée. Dirigé par monsieur Guy-Roger NELO, la SODIAC nécessite une attention particulière des partenaires au développement pour que ces objectifs soient escomptés.
Rappelons que les objectifs fixés, sont entre autres de « gérer les recettes collectées par l’Association Internationale des Transporteurs Aériens (IATA) au titre de la redevance de développement des infrastructures aéroportuaires; Assurer le suivi et le contrôle de la gestion de cette redevance en procédant à des rapprochements périodiques entre la facturation de celle-ci et les statistiques de trafics; Mobiliser les financements extérieurs pour la réalisation des grands projets d’infrastructures aéroportuaires; Moderniser, agrandir et mettre aux normes recommandées l’aéroport internationale Bangui/M’poko; Garantir le remboursement des fonds empruntés.
Selon Guy-Roger NELO, directeur général de la SODIAC, cette société est administrée par une assemblée générale, un conseil d’administration et une direction générale dont-il a la charge.
Au demeurant, la SODIAC continue de souffler le chaud et le froid par le manque des matériels conséquents, des moyens financiers, mais plus grave encore par le manque des partenaires sérieux pour capitaliser les acquis de cette dernière.
Malgré ce désagrément, l’on peut se féliciter les efforts déployées par la SODIAC pour réaliser des aspects tels que les équipements de manutention de bagage au départ et à l’arrivé (10 banques d’enregistrements, 2 carrousels ou tapis bagages); cofinancement des travaux de la construction du siège commun à l’arnaque et la sureté aéroportuaire.
Elle envisage d’ici peu, la construction d’un aérogare digne de ce nom, tel que (OACI-IATA) à Genève; la création d’un aéroport de Berbérati et Bambari pour ne citer que ceux-là. A l’en croire, très fière de cette initiative combien louable de l’État Centrafricain en vue d’allégé les souffrances de la population, et de tous ceux d’ailleurs qui viennent en RCA en matière du secteur des infrastructures aéroportuaires au niveau national; et aussi, très motivé et déterminer à accomplir la mission de la SODIAC qui lui a été dévolue, Guy-Roger NELO rassure en premier lieu, les partenaires au développement de la RCA d’investir sans nul doute pour la SODIAC, car leurs moyens ne seront jamais disparus. Ensuite, il invite les centrafricains à faire bon usage de l’aéroport international Bangui/ M’poko, qui constitue pour lui, un patrimoine à première vue des étrangers qui arrivent au pays.
Juste-Soleil